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C’est dans les temps de crise que les solutions émergent et ça serait mon argument. C’est dans cette solution de crises que oui, il y a un discours qui va émerger et des actions qui vont émerger, mais on ne peut pas les entrevoir. Peut-être qu’on peut les commander, comme tu dis : Peux-tu me faire un documentaire là-dessus ou Peux-tu me faire une performance qui va illustrer tel aspect? Mais le reste, je pense qu’il faut laisser l’énergie créatrice libre mais pas inconsciente et c’est là où l’éducation, les mouvements sociaux et l’éducation… l’éducation oui, peut être par l’action, tu vois je vais me contredire, et par l’art, mais pas l’art qui est servile, mais un art qui est libre. J’ai envie de citer Josée Blanchette dans Le Devoir qui, il une semaine, disait ‘moins l’art est libre, moins il dérange’.
Hélène Prévost, 17 avril, 2021, balado conscient, Montréal
Note: ceci est le premier épisode en français de la saison 2 du balado conscient.
Hélène Prévost est une artiste sonore, musicienne et réalisatrice radio. Son instrument a d’abord été un croisement entre le studio radio et un laboratoire de confrontations sonores. Elle s’est intéressée au field recording, au mixage et au (re) mixage en recyclant constamment le matériau généré. Elle a travaillé avec des synthétiseurs analogiques, des pédales de traitement et des sons générés par la technique du no input, explorant les registres extrêmes de l’aigu et du grave tout particulièrement. En parallèle à cette pratique, elle a connu une longue carrière en diffusion et production radiophonique à titre de réalisatrice à Radio-Canada dans le domaine des musiques de création.
Hélène est une amie de longue date et une fréquente collaboratrice artistique. Au fil des ans, nous avons eu de nombreuses conversations qui explorent les liens entre l’art audio, la sculpture, la spiritualité, l’écologie, la philosophie, le journalisme, la famille, etc.
Le samedi 17 avril 2021, dans la forêt du Summit Circle à Montréal, nous avons eu un échange engagé sur l’état du monde et ses dirigeants, sur le désespoir et l’espoir, sur la façon dont la libre expression des artistes peut contribuer à la crise écologique et sur ce que les individus peuvent faire. C’était un échange authentique sur la façon dont nous devons faire face à des questions complexes qui n’ont, parfois, pas de réponses.
Je remercie Hélène, comme toujours, pour sa franchise et son engagement. Elle a toujours été une source d’inspiration pour moi et je chéris chacune de nos conversations.
Vous trouverez de plus amples informations sur le travail d’Helene à : https://heleneprevost.com/.
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